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Loyers, aînés à Zurich et couac à Berne: que dit-on outre-Sarine?

Nous passons en revue la presse alémanique : quels sont les sujets qui font causer là-bas? Cette semaine, les locataires à Bâle-Ville et un couac politique à Berne, font, entre autres, partie de notre sélection.

01 févr. 2018, 11:00
Un malentendu lors d'un vote au législatif a entraîné une réduction de crédit pour le vélo à Berne.

Dans la "Basler Zeitung"

"Bâle a la plus grande part de locataires de Suisse"

«En 2015, à peu près deux tiers des ménages suisses étaient des locataires. Bâle-Ville et Genève en comptaient le plus», rapporte le quotidien rhénan. Bâle-Ville recense 83% de locataires, Genève 78%. Le Valais (39%) et le Jura (38%) en possèdent le moins. «Le loyer moyen, calculé sur toutes les tailles d’appartements, se situe à 1306 francs», rapporte le quotidien à propos de chiffres publiés lundi dernier par l’Office fédéral de la statistique.

Le canton de Zoug arrive en tête avec un montant de 1800 francs par mois. «Le canton du Jura est à l’autre bout de l’échelle avec la moitié, soit environ 900 francs. Bâle-Ville se trouve juste au-dessous de la moyenne suisse, Bâle-Campagne légèrement au-dessus.»

Dans le "Tages Anzeiger"

"Les aînés font la queue pour des appartements bon marché"

«Devenir vieux de manière indépendante entre ses quatre propres murs: ceci est plus demandé que jamais dans la ville de Zurich.» Une liste d’attente recense aujourd’hui environ 2000 noms. Ce sont autant de personnes qui sont hébergées actuellement dans les 35 lotissements que gère une fondation. L’âge d’entrée moyen dans ces appartements subventionnés est de 71 ans.

Pour une personne seule, le loyer d’un appartement d’une pièce et demi est fixé 900 francs avec, comme condition, que son revenu imposable ne soit pas supérieur à 49 200 francs. Pour un couple, le loyer d’un 2 pièces et demi atteint 1100 francs pour un gain imposable inférieur à 58 000 francs. De nouvelles capacités d’hébergement sont projetées.  

Dans le "Bund"

"Le budget raccourci à cause d’un malentendu acoustique"

C’est une drôle de mésaventure qu’à connu le législatif de la Ville de Berne. Alors que le Conseil communal réclamait 750 000 francs pour une campagne publicitaire en faveur du vélo, le crédit voté se monte finalement à 450 000 francs. «En raison d’un malentendu acoustique lors du vote», un groupe l’a diminué de moitié, relate le journal. «L’erreur n’a pas été abrogée pour des raisons de forme.»

L’exécutif a décidé de demander un crédit supplémentaire. Celui-ci est destiné à encourage le vélo en ville. La campagne doit démarrer à la fin de l’été. Les agences de publicité qui voudraient décrocher le crédit ont été averties. D’ici à 203, la Ville de Berne a pour objectif de voir la part des cyclistes au trafic passer de 11 à 20%.

Dans l"Aargauer Zeitung"

"Agglomération: peut-on encore retourner la Confédération?"

La Confédération n’entend pas dépenser 62 millions de francs supplémentaires pour l’agglomération Aarau-Est. Elle ne fait pas partie des projets retenus. Plusieurs aménagements sont donc menacés, relève le quotidien cantonal. Par contre, l’autoroute A1 devrait être élargie à six pistes. Les parlementaires fédéraux argoviens jaugent la décision de la Berne fédérale diversement.

Pour la conseillère nationale Irène Kälin (Les Verts), «ça fait partie du jeu. Nous devons l’accepter.» Son collègue de l’UDC Ueli Gizendanner veut s’allier avec des parlementaires d’autres cantons pour faire revenir le Conseil fédéral sur sa décision. «Les Vaudois, par exemple, qui, comme nous, veulent avoir rapidement une A1 à six voies.»

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