Dans le «Blick»
La grave dépression de Greta Thunberg
Depuis 2018, Greta Thunberg jouit d’une réputation mondiale. Avant que l’idole de la lutte pour la sauvegarde du climat ne découvre sa passion pour la protection de l’environnement, elle a souffert d’une grave dépression, raconte sa mère Malena Ernman au quotidien suédois «Metro». Leur fille, aujourd’hui âgée de 17 ans, a cessé de rire, de manger et de parler. En deux mois seulement, elle a perdu près de dix kilos. Pendant cette période, les psychiatres ont diagnostiqué chez Greta des troubles obsessionnels compulsifs et de l’autisme. Les choses ont commencé à changer lorsque Greta s’est intéressée au changement climatique. Le tournant? Un film à l’école sur les déchets dans les océans.
Dans la «Berner Zeitung»
Politique familiale: le maire de Berne suscite les critiques
Le maire de la Ville de Berne, le Vert Alec von Graffenried, fâche son camp. L’objet du courroux? La révision du règlement sur les soins familiaux complémentaires pour les enfants et les jeunes. Le canton de Berne va diminuer le montant de l’aide aux parents. La commission communale des affaires sociales propose donc de combler la différence. Juste avant le week-end dernier, Alec von Graffenried s’est emparé de ce dossier, normalement de la compétence de Franziska Teuscher sa collègue de l’Alliance verte au Conseil communal. Il recommande au législatif de ne pas suivre la commission. Une attitude qui suscite des critiques jusque dans le camp bourgeois. Le verdict tombera jeudi soir à l’occasion de la séance du Conseil de Ville.
Dans la «Neue Zürcher Zeitung»
Zurich: un cadre doute de l’efficacité du plan vélo
Au cours des prochaines années, la Ville de Zurich entend étendre massivement le réseau cyclable. Cependant, un cadre des Travaux publics doute de l’efficacité de cette mesure. L’espace routier à Zurich est très limité, dit-il. «Nous ne pouvons pas nous comparer à des villes comme Copenhague». Dans ce contexte, il est important de gérer le trafic aussi efficacement que possible. Dans la perspective d’une capacité de circulation maximale, la ville devrait donc s’appuyer en priorité sur les piétons et les transports publics, estime-t-il. Mais, ajoute-t-il, si on prend en compte d’autres aspects comme le bruit, l’écologie et la santé, la bicyclette est plus performante. L’auto, elle, n’est pas un moyen de transport adéquat.
Dans la «Solothurner Zeitung»
Soleure: attendre et voir en matière de loi sur l’énergie
La première tentative a échoué: en 2018, les électeurs ont rejeté la révision de la loi cantonale sur l’énergie par plus de 70% des voix. Elle empiétait trop fortement sur les droits des propriétaires, s’appuyait trop sur des interdictions. Telles étaient les reproches des opposants. Dans la foulée, le gouvernement soleurois a organisé une table ronde pour élaborer une série de lignes directrices. Les discussions auraient été profitables. Comme l’ont indiqué les personnes concernées, il existe un large consensus sur la nécessité d’agir dans le secteur du bâtiment. Compte tenu du fait que la politique énergétique est actuellement en pleine mutation au niveau national, attendre et voir serait toutefois le mot d’ordre.