Dans la «Basler Zeitung»
Bâle: première vert’libérale, alliance rose-verte défaite
Les Bâlois n’étaient pas satisfaits du Conseil d’Etat sortant. Bien que les socialistes Hans-Peter Wessels et Christoph Brutschin aient annoncé leur démission très tôt et fait de la place à deux nouveaux élus PS, deux magistrats, Elisabeth Ackermann (Les Verts) et Baschi Dürr (PLR), ont été chassés de leur poste. Les esprits nouveaux promettent de nouvelles idées. A commencer par la libérale Stephanie Eymann et la vert’libérale Esther Keller, la première de son parti à accéder à un Conseil d’Etat. L’alliance rose-verte a perdu sa majorité (réd: il y a maintenant 3 PS, 2 libéraux, 1 PDC et une vert’libérale). Quatre hommes et trois femmes – plus que jamais auparavant – sont mis au défi. Cela va être passionnant.
Dans le «Bund»
Berne: un nombre record de femmes élues au législatif
Les citoyens de la ville de Berne ont renouvelé leurs autorités dimanche. Le monde politique local devient encore plus féminin: les femmes au parlement de la ville ont renforcé leur majorité. Celle-ci n’est pas étonnante si l’on considère que Berne est depuis des décennies un bastion rouge-vert. Au cours des quatre dernières années, 46 femmes et 34 hommes ont siégé au législatif, qui compte 80 membres. Aujourd’hui, il y a 55 femmes et 25 hommes. Berne reste ainsi un cas à part parmi les grandes villes de Suisse. Le parlement de la ville de Zurich compte 125 membres, selon l’Office fédéral de la statistique, 41 femmes et 84 hommes; 33 et 67 à Bâle; 31 et 49 Genève; 37 et 63 à Lausanne.
Dans le «St. Galler Tagblatt»
Saint-Gall: première féminine pour la mairie
En 2021, la Suisse célébrera le 50e anniversaire de l’introduction du droit de vote des femmes. Pour ce jubilé, la ville de Saint-Gall aura sa première femme maire. Dimanche, la socialiste Maria Pappa a remporté la course à la succession du libéral-radical Thomas Scheitlin. Elle l’a emporté avec 2632 voix d’avance sur son adversaire PLR Mathias Gabathuler. Qu’une fille d’immigrés ait été élue est également une nouveauté. Le plus positif, c’est que les racines italiennes de la candidate n’ont pas été abordées lors de la campagne électorale. Pour une fois, il était tout à fait évident que quiconque veut s’engager et participer à l’avenir de la ville ne doit pas être jugé sur ses origines, mais sur ses compétences.
Dans la «Südostschweiz»
Surprise à Davos où le PS s’empare de la présidence
Dans les Grisons, le social-démocrate Philipp Wilhelm est le nouveau Landammann de Davos, le président de commune. Une première. Dimanche, avec son élection, le jeune candidat de 32 ans est parvenu à mettre un terme à la prééminence des libéraux-radicaux à l’hôtel de ville depuis des décennies. Il s’est imposé avec 2164 voix contre 1960 à son adversaire PLR Peter Engler. Lors des élections de septembre, aucun des quatre candidats de l’époque n’avait pu s’imposer. Mais Philipp Wilhelm était déjà en avance. Pour le deuxième tour, l’UDC Valérie Favre Accola s’était retirée pour donner de meilleures chances au camp bourgeois. Le nouvel élu est aussi député au Grand Conseil et président du Parti socialiste des Grisons.