A la suite de la décapitation d’un professeur par un extrémiste tchétchène, Paris prend des mesures pour juguler l’islamisme radical. Une répression plutôt mesurée, qui ne vise que ce courant-là, et que du reste approuvent beaucoup d’imams de France.
Or voilà que certains gouvernements s’insurgent et appellent au boycott des produits français. Koweït, Pakistan, Qatar, sans parler des injures proférées contre Macron par le président turc Erdogan, tous dénoncent des discriminations qui viseraient l’ensemble des musulmans, qui entraveraient la liberté de leur culte! Double imposture!
Beaucoup n’ont d’ailleurs même pas expressément condamné l’horrible assassinat de Samuel Paty!
D’abord, par leur réaction, tous ces dirigeants nous confirment qu’ils ne différencient pas l’islam et l’islamisme politique, qu’ils ne veulent pas séparer le politique du religieux, avec tous les risques de violence et d’oppression que cette confusion implique! Beaucoup n’ont d’ailleurs même pas expressément condamné l’horrible assassinat de Samuel Paty!
De plus, la plupart exercent un pouvoir autoritaire voire dictatorial, n’hésitant pas à réprimer dans le sang la moindre contestation, à discriminer les femmes, à opprimer leurs minorités. Et ils ne craignent pas non plus de limiter, voire d’étouffer, toutes les libertés de croyance: ils entravent, voire interdisent, toute construction d’église, persécutent les présumées dissidences religieuses, punissent même de mort le blasphème. Les musulmans jouissent d’infiniment plus de droits en France que les chrétiens dans ces pays!
Il faudra donc se demander si en fait, tous ces régimes politico-religieux ne visent pas à terme à miner nos démocraties libérales, et s’il ne serait pas temps de les contrer plus fermement, plutôt que de continuer à les ménager sous couvert d’intérêts commerciaux ou de considérations géostratégiques. Si nous ne réagissons pas maintenant, nous risquons de laisser à l’extrême droite identitaire le monopole de la défense de nos libertés, un comble!