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Point de vue de Nicolas Jutzet: «Désamour pour la politique communale: des réformes s’imposent»

«L’engagement dans une commune est encore lié à une obligation d’y avoir son domicile. Cette rigidité est en contradiction avec nos sociétés modernes, mobiles», plaide Nicolas Jutzet, vice-président des Jeunes libéraux-radicaux suisses.

01 oct. 2020, 14:00
"Les élections communales montrent une nouvelle fois qu’il est compliqué de trouver assez de candidats", écrit Nicolas Jutzet.

Les élections communales montrent une nouvelle fois qu’il est compliqué de trouver assez de candidats. Dans plusieurs communes, les citoyens ne se rendront même pas aux urnes, faute de prétendants suffisants pour organiser un scrutin. Cette réalité est le reflet d’un système dépassé.

Aujourd’hui, notre lieu de domicile, de travail ou d’engagement associatif est bien souvent différent. Or l’engagement dans une commune est encore lié à une obligation d’y avoir son domicile. Cette rigidité est en contradiction avec nos sociétés modernes, mobiles. La réponse politique à cette problématique se résume à fusionner des communes. Ce qui implique une centralisation continue de la prise de décisions politiques et un éloignement des problèmes réels des habitants. Soit un autre facteur qui explique le désamour pour la politique.

Cette professionnali-sation fait un perdant clair: les petites communes et leurs élus

De plus, par la complexité grandissante du travail de l’exécutif, cette professionnalisation fait un perdant clair: les petites communes et leurs élus souvent incapables – pour des simples raisons de temps – de bien saisir les enjeux et défendre leurs intérêts.

Pour contrer la centralisation rampante du pouvoir politique, deux idées: d’abord, autoriser toute personne à se présenter dans la commune de son choix, sans avoir à y élire domicile. Ce faisant, on augmente le bassin de recrutement des candidats et la concurrence entre eux. Enfin, permettre aux élus des exécutifs de se présenter dans plusieurs communes et d’exercer leur fonction en parallèle, en cas d’élection. Ils auront plus de temps à disposition pour prendre connaissance des objets et pourront objectivement mieux défendre les intérêts des communes qu’ils représentent.

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