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Point de vue de Cloé Dutoit: «Petit challenge, beaucoup d’impact»

Pour Cloé Dutoit, coprésidente des Jeunes Verts, l’action Février sans supermarché encourage l’économie locale, est participatif et pousse à la solidarité.

29 janv. 2021, 17:00
L'action Février sans supermarché "permet directement de réinjecter de l’argent dans le tissu économique local qui en a grandement besoin", écrit Cloé Dutoit.

Le mois de février arrive, les porte-monnaie sont souvent peu remplis, l’offre de fruits et légumes moins étoffée et pourtant, c’est un mois durant lequel depuis cinq ans, des citoyennes et citoyens se lancent dans un défi pour consommer au maximum près de chez soi et hors des grandes chaînes de distribution. Le nom de cette action? Février sans supermarché, lancé par l’association En vert et contre tout.

L’objectif est simple: permettre à la population de redécouvrir les épiceries, boulangeries, marchés du coin, en s’échangeant des conseils sur des groupes Facebook. Ainsi, en plus d’encourager l’économie locale, ce défi est participatif et pousse à la solidarité!

Il est donc plus facile que jamais d’éviter les supermarchés et leurs allées grouillant de monde

Ce n’est donc pas un appel au boycott, mais une volonté de permettre à celles et ceux qui en ont l’envie de connaître les alternatives qui existent autour de chez eux. Et ces alternatives sont bien plus nombreuses qu’on ne le pense! Les magasins en vrac ne cessent de se développer dans les quatre coins du canton, il en va de même des épiceries collaboratives, des fermes faisant de la vente directe et des paniers de fruits et légumes locaux disponibles en livraison. Il est donc plus facile que jamais d’éviter les supermarchés et leurs allées grouillant de monde.

Malgré la situation actuelle, les marchés sont ouverts, les services de livraison sont actifs, des restaurants proposent de la vente à emporter. C’est donc l’occasion de les soutenir, d’autant plus que les épiceries sont tenues par des privés, souvent des familles, et que s’y approvisionner permet directement de réinjecter de l’argent dans le tissu économique local qui en a grandement besoin.

Soutenir l’économie locale, redécouvrir sa région, consommer mieux et faire des économies; se passer de supermarché durant le mois de février, rien qu’en commençant par acheter son pain en boulangerie, c’est un petit challenge avec beaucoup d’impact! Et finalement, après avoir pris ces bonnes habitudes pendant tout le mois de février, il sera d’autant plus facile de les appliquer toute l’année, pour un soutien continu au commerce local.

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