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Point de vue d’Arnaud Chavanon: «Nos croyances limitantes»

«Il y a encore trois mois, tant de choses semblaient impossibles et font dorénavant partie de notre quotidien», constate Arnaud Chavanon, consultant et ambassadeur de l’association Internations Neuchâtel. Comme d’autres personnalités locales, nous l’invitons à s’exprimer sur des sujets d’actualité.

18 juin 2020, 18:00
Avant le semi-confinement, qui pensait que le télétravail pouvait se généraliser? Et pourtant, cela s'est fait dans de nombreux domaines, comme pour les journalistes d'"ArcInfo".

C’est fou comme les temps changent! Il y a encore trois mois, tant de choses semblaient impossibles et font dorénavant partie de notre quotidien.

Un exemple, lorsqu’un employé souhaitait exceptionnellement travailler de son domicile, sa demande était souvent refusée pour différents prétextes dissimulant souvent un besoin de contrôle. On croyait aussi qu’il fallait absolument prendre l’avion pour rencontrer des clients à l’étranger. Désormais travailler à distance est presque la règle dans certains secteurs. Oui, finalement cela fonctionne et parfois mieux.

Je connais aussi certaines personnes qui ne se croyaient pas capables de courir plus de 200 mètres, et qui pourtant, suite à la fermeture des salles de sport, courent maintenant dix kilomètres par semaine. Bientôt le marathon!

Ah ces croyances limitantes… Elles sont à placer sur la liste de nos pires ennemis si on en tient une à jour car elles hantent nos esprits depuis notre tendre enfance et nous empêchent d’accomplir nos objectifs ou pire encore, d’en avoir.

Il est crucial de se rendre compte de l’importance de faire le tri, de se débarrasser des idées préconçues qui nous polluent

Nous y sommes confrontés quotidiennement et souvent sans même nous en rendre compte par l’intermédiaire des médias, partis politiques, parents, responsables hiérarchiques, j’en passe et pas forcément des meilleurs… Des phrases répétées à l’instar de «tu n’y arriveras jamais, ce n’est pas pour toi», «c’est comme ça parce que je le dis» ou encore «on ne peut pas tout avoir» se sont insidieusement installées dans nos mécanismes de pensées sous la forme d’idées telles que «je ne vais pas y arriver», «que va-t-on penser de moi?» ou encore «je n’oserai jamais faire ça».

Il est crucial de se rendre compte de l’importance de faire le tri, de se débarrasser des idées préconçues qui nous polluent et de ne plus les accepter.

En changeant son état d’esprit et en se pensant capable, on peut devenir capable.

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