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«Le foot reste une suite d’actions jouées, non cotées en Bourse»: la chronique de Bernard Challandes

Bernard Challandes, actuel entraîneur de l’équipe nationale du Kosovo, met le doigt sur le rapport entre le compte en banque des joueurs et la qualité de leur football. Comme à son habitude, il ne fait pas de langue de bois.

02 mai 2019, 11:47
/ Màj. le 02 mai 2019 à 18:00
Table ronde avec Bernard Challandes et Joel Magnin.

Boudry, le 8 avril 2019
Photo : Lucas Vuitel

«Je n’ai jamais vu un sac rempli de billets marquer un but.» Cette affirmation n’est pas de moi, malheureusement; mais elle me plaît et m’inspire.

Vous avez deviné qui a pu lancer une telle sentence? Non, alors continuons avec quelques indices. Il a joué avec un club qui fait parler de lui et déjoue les pronostics.

Vous l’avez? Pas encore! Pour lui, il faut jouer sans pression, ne jamais laisser celle-ci dicter le jeu. Jouer, jouer et encore jouer. Qui peut ainsi prôner le jeu et non le résultat, prétendre que l’argent n’est pas le nerf de la guerre? Nous faire croire que l’intelligence, la qualité des passes, le jeu au sol, la jeunesse et la créativité sont les maîtres mots du succès, que la vitesse l’emporte sur la force, que le collectif est tout-puissant… Pas besoin d’en rajouter, il n’y en a qu’un; bien sûr, Johan Cruyff !

Depuis...

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