Chaque Grand Chelem a ses spécificités. L’Open d’Australie est peut-être le plus moderne. N’est-ce pas le premier qui s’est doté d’un toit, au nombre de trois aujourd’hui?
A contrario, Roland-Garros tranche par sa vétusté: depuis toujours, le rendez-vous parisien souffre d’un manque d’espace, mais le poids de son histoire est presque aussi grand que celui de Wimbledon, où le mot «méticulosité» me vient à l’esprit à chaque fois que je vois ses balcons fleuris.
Le tournoi majeur qui commence dans un peu plus d’une semaine a ceci de particulier qu’il est immense, à l’image du globe terrestre construit en 1964 à l’occasion de la Foire internationale de New York et qui accueille les spectateurs à l’entrée du parc de Flushing Meadows.
A chaque fois que j’y posais mes valises, j’étais comme saisi par l’énormité de l’endroit et de l’événement.
C’est ça, l’US Open est pour moi une énorme foire. Et...