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«Je n’aurai jamais trop de hockey»: la chronique de Slava Bykov

Chaque semaine, un sportif nous livre sa vision de son sport et l’analyse de sa semaine. Slava Bykov nous parle des championnats du monde en Slovaquie, qu’il se réjouit d’aller suivre sur place. Pour lui, la Suisse doit se montrer ambitieuse dans cette compétition.

16 mai 2019, 11:42
/ Màj. le 16 mai 2019 à 18:00
Slava Bykov est membre du conseil d'administration du HC Fribourg-Gottéron SA, ancien capitaine et ancien entraîneur de l'équipe de Russie.

Voilà une semaine que la Slovaquie vit au rythme du championnat du monde. C’est la grande fête du hockey. Pour moi, c’est l’équivalent de la Fête des Vignerons! C’est la passion, les rencontres, les émotions, la convivialité… A ceux qui trouvent que l’organiser chaque année, c’est trop, je leur réponds que la Fête des Vignerons tous les vingt ans, ce n’est pas assez!

Plaisanterie mise à part, je ne comprends pas trop cette critique. Le championnat du monde offre une belle vitrine au hockey et le public répond présent. Pourquoi vouloir le priver d’une telle fête?

Personnellement, je me réjouis d’aller suivre les demi-finales et la finale. Je n’aurai jamais trop de hockey. J’y joue encore et si j’en ai l’occasion, j’y jouerai encore quand j’aurai 100 ans!

J’aime beaucoup le virage que prend ce sport. Le style de jeu a bien évolué. En comparaison avec la culture, on pourrait...

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