«J’étais bien évidemment présent à Dübendorf, dimanche, pour les Mondiaux de cyclocross. J’ai apprécié l’ambiance, bon enfant, et le succès populaire. Mais c’est vrai que ces éléments artificiels, ces échafaudages qui supportaient les passerelles, c’était un peu spécial. En même temps, Dübendorf, c’est tout plat… L’organisateur a privilégié le côté pratique, en termes d’accueil notamment, à l’esprit du cyclocross, un sport qui se pratique en pleine nature et qui joue avec les obstacles naturels.
Mathieu van der Poel, intouchable à Dübendorf, démontre qu’il est possible d’être fort aussi bien dans le terrain que sur la route. Il avait d’ailleurs failli être champion du monde dans le Yorkshire sans une panne physique lors du dernier tour. Ça fait du bien au cyclocross parce que longtemps, les spécialistes de la route ne croyaient plus qu’il était possible de concilier ces deux disciplines. Finalement, on se rend compte qu’avec un planning adapté, c’est...