On pourrait penser que cette chronique a été facile à écrire car, la semaine écoulée, avec les championnats du monde, a été magique sur la piste. Effectivement, je pourrais parler de tout cela, mais beaucoup de choses ont déjà été écrites dans la presse. Des analyses ont été faites, et mes sentiments ont été dévoilés en direct. Je pourrais également parler de tout ce qui se passe en dehors de la piste.
Mais je ne trouve pas l’inspiration car, comme à chaque fois après un grand championnat, au terme d’une saison, un énorme coup de blues s’installe.
Non, je ne parlerais pas de dépression mais simplement, oui, d’un coup de blues. Une sorte de vide qui s’installe. Difficile à expliquer pourquoi, et j’ignore si les autres athlètes le ressentent aussi. Mais, chez moi, c’est chaque année. Une bonne semaine de déprime…
Durant toute l’année, j’essaie d’optimiser ma préparation, ma forme...