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La formation horlogère tiraillée entre le geste traditionnel et le luxe industriel

Le succès de la montre Swiss Made repose sur des savoir-faire traditionnels, mais la production de masse nécessite une industrie de pointe. La formation est tiraillée entre ces deux réalités. Analyse.

22 nov. 2020, 09:00
Apprentie du pôle horloger du Cifom, au Locle.

Le luxe industriel est-il en voie de supplanter l’horlogerie traditionnelle? Cette tension entre l’ancien et le moderne est présente depuis les débuts de l’industrialisation, à la fin du 19e siècle, et le monde de la formation n’y échappe pas.

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La question de l’équilibre entre l’horlogerie traditionnelle, à l’établi, et la production de série en usine revient en force aujourd’hui, en raison de la numérisation de l’industrie. Car entre les artisans ou les horlogers bijoutiers, actifs notamment dans le service après-vente, et les marques horlogères qui modernisent leur outil de production, les intérêts divergent de plus en plus.

Pour Robert Grauwiller, président de l’Association suisse des maisons spécialisées en horlogerie et en bijouterie (ASHB), «les révisions récentes des formations tendent à faire trop de place aux techniques industrielles et moins aux gestes traditionnels qui permettent d’entretenir et de réparer simplement une montre dans...

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