Victoire aisée du NUC face à Toggenburg

Une heure, trois sets, trois points. Voilà comment résumer la tranquille soirée du NUC, hier à la Riveraine. Face à Toggenburg, une équipe qui n’a plus connu la victoire depuis la première journée (3-2 contre Genève), les protégées de Lauren Bertolacci n’ont pas fait dans le détail.

«Nous avons pris le match au sérieux, comme tous les autres. Tout a bien fonctionné et nous avons même pu faire tourner l’effectif», se réjouissait la coach australienne à l’issue de la rencontre.

Car même sans leur centrale Martina Halter, ménagée pour cause d’une gêne au genou et parfaitement remplacée par Xenia Staffelbach, les Neuchâteloises ont très bien fait le travail face à une lanterne rouge trop tendre pour pouvoir espérer quoi que ce soit de mieux.

Pourtant, jouant crânement leur chance, les Saint-Galloises débutaient plutôt bien la rencontre et réussissaient à tenir tête à des championnes de Suisse un poil tendues. Mais leur perméabilité en défense ne leur permettait pas de faire illusion bien longtemps. Grâce à la puissance et la précision des attaques de Tia Scambray et Kyra Holt, les Neuchâteloises faisaient le break et prenaient le large après une quinzaine de points, pour aisément remporter la première manche (25-15).

La première de Schnyder

Dans les jeunes rangs saint-gallois (20,2 ans de moyenne d’âge), la top-scorer Jasmine Fiechter paraissait bien seule à l’attaque. Les deux mercenaires chinoises Rong Yi et Liu Xinrui n’ont pas pesé et les nombreux temps-morts demandés par le coach Marcel Erni n’ont rien changé. Le deuxième set se terminait sur un score encore plus sévère que le premier (25-13).

La troisième manche fut plus accrochée que les précédentes, les Neuchâteloises relâchant la pression après avoir fait la différence. «Nous avons peut-être été un peu moins performantes, en défense notamment» analysait Lauren Bertolacci.

Même son de cloche chez la jeune Romina Schnyder, alignée en lieu et place de l’Américaine Amanda Benson. «Certains ballons n’auraient pas dû toucher le sol, mais l’essentiel est acquis.» Pour son premier match de la saison, la libero s’en est très bien sortie. «J’étais évidemment un peu nerveuse au début. Mais au fil des points gagnés, j’ai pris de la confiance et l’équipe m’a soutenue. Et jouer avec ce public, c’est génial!»

Le plus beau point du match, remporté par les Saint-Galloises à 18-17 dans le troisième set, n’empêchait pas le NUC de passer l’épaule sur sa deuxième balle de match, une ultime attaque de la top-scorer Kyra Holt.

Bien que d’importants rendez-vous attendent le NUC ces prochaines semaines (réception du leader Aesch-Pfeffingen et seizième de finale de Coupe d’Europe contre Minsk), Lauren Bertolacci ne se projetait pas. «Nous prenons les matches les uns après les autres.» La semaine prochaine, son équipe affrontera Val-de-Travers pour le premier derby neuchâtelois de la saison. «Une équipe pas encore stable, mais qui progresse, en témoigne sa victoire contre Franches-Montagnes hier soir», concluait la coach australienne.