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Licencier une sportive parce qu’elle est enceinte? Au NUC et à la NHA, c’est non!

Lara Lugli, ancienne volleyeuse du NUC, a été traînée en justice par un club italien après être tombée enceinte. Dans le canton de Neuchâtel, les sportives d'élite, que ce soit en volley ou en hockey sur glace, n'ont pas à craindre une telle issue.

25 mars 2021, 20:00
Jo Gutkencht, l'emblématique présidente du NUC. (Photo: archives Lucas Vuitel)

Présidente au long cours du NUC, Jo Gutknecht n’a jamais été confrontée à un cas comme celui vécu par Lara Lugli à Pordenone. L’Italienne, qui a joué au NUC lors de la saison 2013-2014, a été traînée en justice par son ancien club. Celui-ci, après l’avoir licenciée pour être tombèe enceinte, lui demande des dommages et intérêts.

«Une fois», se souvient Jo Gutknecht, «nous avons appris qu’une de nos joueuses a donné naissance à un enfant six ou sept mois après avoir quitté le club. Cela veut dire qu’elle a joué pendant deux ou trois mois en étant enceinte, mais nous n’en savions rien.»

La joueuse n’était pas tenue de faire part de son état, si l’on en croit la notice éditée par Swiss Olympic: «Bientôt maman? Grossesse et maternité dans le sport d’élite». Il y est en effet précisé qu’une athlète n’est pas obligée «d’annoncer sa grossesse avant la...

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