Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le NUC peut viser un incroyable triplé

Déjà vainqueur de la Supercoupe et de la Coupe de Suisse, le NUC affronte Aesch-Pfeffingen dès ce jeudi soir en finale du championnat. Un défi supplémentaire que Tabea Dalliard & Cie entendent relever.

10 avr. 2019, 17:00
L’énergie de Tabea Dalliard (en rose) et ses coéquipières leur permettra-t-elle de réussir un formidable triplé?

«Il n’a jamais été question de partir. Je suis au NUC et j’adapte ma vie autour du volleyball. J’aurais pu, par exemple, effectuer mes études ailleurs. Mais ici, tout le monde – les dirigeants, le staff, les bénévoles... – fait tout son possible pour nous permettre de nous entraîner dans les meilleures conditions. Et ainsi être performantes.»

Arrivée à Neuchâtel en 2013 – elle a fait une parenthèse d’une année pour aller étudier et jouer aux Etats-Unis –, Tabea Dalliard (24 ans) est, derrière Carole Troesch et à égalité avec Ségolène Girard, la plus ancienne joueuse du NUC.

C’est dire si la Valaisanne mesure le chemin parcouru avant de disputer la finale du championnat, dès ce jeudi soir contre Aesch-Pfeffingen (19h30 en terre bâloise). Si le départ de l’ogre Volero a redistribué les cartes du volleyball féminin helvétique, (voir ci-dessous), il n’explique pas à lui seul la magnifique saison du NUC.

Avec déjà deux trophées à son tableau de chasse (la Supercoupe et la Coupe de Suisse), le club de la Riveraine a déjà réussi un exercice remarquable. Qui pourrait devenir prodigieux en cas de triplé. «Il est hors de question de se dire que notre saison est déjà réussie», relance Tabea Dalliard. «Même si nous avons perdu les dix dernières confrontations en championnat, nous sommes en confiance. Nous avons trouvé une excellente dynamique depuis le début de l’année.»

La loi des séries

En remportant 13 de ses 17 matches en 2019, le NUC est, en effet, lancé sur d’excellents rails. Mieux, les Neuchâteloises n’ont égaré qu’un set lors de leurs six dernières parties, contre... Aesch en finale de la Coupe. Un score qui fut aussi celui de la Supercoupe remportée en début de saison par le NUC contre le même adversaire. Rebelote lors de cette finale, qui se disputera au meilleur de cinq matches?

«Ce sera très serré. Aesch est favori, la pression sera sur notre adversaire. Cette équipe sait utiliser les points faibles de ses adversaires. Nous devrons nous adapter aux surprises qu’elle nous réserve», prédit Tabea Dalliard. «Nous avons battu Aesch sur deux fois un match. Le défi consistera à trouver la constance sur la série face à une équipe qui va venir le couteau entre les dents.»

Capitaine de la défense

Et la Valaisanne de dégainer les arguments qui parlent pour son équipe. «Si nous évoluons à notre meilleur niveau, je ne pense pas que nous perdrons. Il y a une semaine de pause après les deux premiers matches. Cela permet de récupérer et d’analyser l’adversaire. Puis les trois derniers se joueront sur cinq jours, où notre excellente forme physique nous donnera un avantage.»

Pour y arriver, le NUC pourra compter sur l’expérience de sa libero qui, malgré son jeune âge, évolue parmi l’élite depuis huit ans. A un poste atypique, mais ô combien important. «On nous voit peu, mais j’endosse un rôle de capitaine de la défense qui me plaît», relève Tabea Dalliard. «Le libero ne peut que commettre des erreurs, mais il peut également donner l’impulsion extrêmement positive à son équipe, en réalisant un sauvetage exceptionnel par exemple.»

Le NUC sait qu’il pourra compter sur sa No 9 et sa passion pour décrocher le Graal. «J’ai débuté en attaque. Puis j’étais passeuse avant de devenir libero. Vu ma taille (1,68 m), je ne pouvais pas faire d’autre choix si je voulais évoluer au plus haut niveau. Depuis toute petite, je suis animée par la passion du volley. J’ai quitté la maison à 16 ans et j’ai toujours pris les choses comme elles venaient, un peu à la légère», termine Tabea Dalliard.

De quoi porter le NUC vers le titre? Cette fois, ce serait du lourd.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias