Une alarme retentit. Des militaires apparaissent dans les rues... Non, il ne s’agit pas d’une attaque russe. Simplement un essai de sirènes, comme il s’en effectue aussi en Suisse. Et les forces de l’ordre sont déployées en raison de la visite du premier ministre. Normal, puisque l’hôtel où loge la délégation du NUC depuis mardi soir est situé pile en face du parlement régional à Zaporizhye.
Sinon, dans cette ville de 750 000 habitants, autrefois industrielle et à l’architecture toute soviétique, pas de présence policière oppressante, pas de couvre-feu. La vie suit son cours, de manière aussi grise que le ciel (selon une récente étude de l’institut américain Gallup, l’Ukraine est le pays d’Europe dans le lequel ses habitants sont les moins contents de leurs conditions de vie), mais sans sentiment d’une menace imminente.
Les inquiétudes exprimées avant le départ, en raison de la loi martiale en vigueur dans cette...