Sur la scène continentale du volleyball, la Suisse et l’Espagne n’évoluent pas au-dessus du filet (voir notre infographie). Même si l’Espagne a terminé troisième de la Ligue européenne, les smashs des volleyeuses ibériques n’attirent que peu de public dans leur pays. Leurs homologues helvétiques sont mieux loties, même si ce n’est pas la grande foule dans les gratins à chaque rencontre.
«Nous arrivons très loin derrière le football et le basketball au niveau des sports collectifs», rapporte Juan Manuel Campos, vice-président du club de Las Palmas et membre du comité de la fédération espagnole. «Nous essayons d’avoir une plus grande présence au sein des écoles, mais ce n’est pas évident.»
Infographie: François Allanou
En Suisse, la donne est plus favorable: pratiquement chaque écolier(ère) neuchâtelois(e), par exemple, a joué au volley durant sa scolarité.
Dans leurs championnats respectifs, le NUC et Las Palmas occupent des rangs semblables. Quatrièmes, les joueuses de...