«Ici, je me suis tout de suite senti à la maison. Ça n’a pas toujours été le cas quand j’arrivais dans une structure sociale. C’est peut-être parce qu’aujourd’hui, je me sens mieux dans ma peau», confie Daniel, 45 ans. Ce mardi matin, nous l’avons rencontré dans la communauté laïque Emmaüs de la Joux-Perret, à La Chaux-de-Fonds, un lieu où il vit depuis le mois de juin.
Le semi-confinement, au printemps dernier, a fortement impacté l’association caritative. «Nos magasins de seconde main, qui sont notre unique source de financement, ont été fermés pendant presque deux mois. C’était très compliqué, car nous ne recevons aucune subvention», relève Marc Bouvier, directeur d’Emmaüs depuis un an et demi.
«Le soutien de la Chaîne du bonheur nous a permis de survivre», ajoute-t-il. Grâce à cette aide financière, à hauteur de 100’000 francs, Emmaüs a pu poursuivre ses activités, parmi lesquelles l’accueil de personnes en difficulté,...