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Ces exposants présents à New Port Expo pour la première fois

Certains viennent chaque année depuis presque les débuts. Et d’autres participent pour la première fois à New Port Expo. Rencontre avec deux commerçants qui font leur première expérience sous la tente de la Place du Port.

29 oct. 2018, 16:46
Sanela Stevanovic, gérante du magasin Photovision, devant son stand à New Port Expo.

Eh non! Il n’y a pas «toujours les mêmes» à New Port Expo. Une bonne partie des stands sont nouveaux. Et de provenance locale avec ça.

Comme le stand Prof et ses vélos. «J’ai repris le magasin de Saint-Blaise il y a deux ans quand mon père a pris sa retraite», explique Nicolas Lüthi. Orienté depuis toujours vers le cyclisme sportif, le magasin profite d’une renommée qui dépasse la région.

Mais le marché évolue. «Avec l’essor du vélo électrique, on touche une clientèle plus large qui est venue s’ajouter à celle du vélo traditionnel». Raison pour laquelle une sélection de vélos à électrons est présente sur le stand Prof. Histoire d’aller à la rencontre d’une clientèle potentielle qui ne franchirait pas spontanément les portes du magasin.

Des vélos à la photo

«Depuis toujours, j’aime venir flâner à l’expo. Alors cette année, j’ai eu envie d’y venir avec un stand», explique Sanela Stevanovic, gérante du magasin Photovision en ville de Neuchâtel. Elle y a transporté vitrines et matériel divers. Et organise des journées de démonstrations avec la présence de plusieurs marques et leurs nouveautés. «C’était important de participer. Je remarquais que trop souvent, les commerçants présents à New Port Expo venaient de l’extérieur. Il est important de montrer que le commerce local est toujours présent».

Ceci notamment à l’heure où la clientèle file faire ses courses sur le web. «En venant ici, nous jouons la carte de la proximité et montrons aux clients que nous serons là non seulement lors de leur achat, mais aussi ensuite avec un service personnalisé», ajoute Sanela Stevanovic.
A l’issue du salon, ces deux commerçants feront le bilan et décideront de l’opportunité d’une prochaine participation. Nicolas Lüthi est toutefois conscient que ce genre d’événement rapporte surtout des retombées indirectes, sur lesquelles il faudra capitaliser par la suite. Quant à la gérante de Photovision, c’est presque déjà clair pour elle. «Au bout de seulement trois jours, j’ai déjà envie de revenir l’année prochaine!»

Aline Moll

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