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Ultimatum financier fixé à Neuchâtel Xamax

31 août 2011, 09:12

Neuchâtel Xamax bénéficie du soutien d'un très grand nombre d'actionnaires, mais qui n'ont aucun poids décisionnel, comme cela a été démontré avant-hier lors de l'assemblée générale extraordinaire de la société. Le club en est donc réduit à subir les quatre volontés de son actionnaire majoritaire. Or, depuis qu'il devient patent que Bulat Chagaev peine à honorer ses engagements financiers, de plus en plus de personnes en viennent à redouter que celui qui est décrit comme un richissime homme d'affaires ne soit en fait qu'un homme aux abois. Dès lors, le mot faillite s'invite sur les lèvres de plus en plus de Neuchâtelois.

Paiements exigés

Même la Ville de Neuchâtel semble prête à aller jusqu'au bout des procédures pour encaisser son dû. Hier, la direction des sports a précisé via un communiqué qu'elle attend le paiement de factures pour un montant total de plus de 200 000 francs. Toutefois, les rappels n'ont pas été adressés à Neuchâtel Xamax, mais à Pro Imax. C'est en effet cette société-soeur qui loue le stade de la Maladière à la Ville de Neuchâtel ainsi que différents locaux annexes. «La ville souhaite que ces acomptes de loyers soient honorés d'ici au 9 septembre 2011», écrit la Direction des sports. Qui précise encore que si tel ne devait pas être le cas «et à défaut d'arrangement convenu, une procédure de poursuite sera entamée».

Dans les faits, Neuchâtel Xamax SA et Pro Imax SA, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Selon la dernière publication du registre du commerce, le conseil d'administration de Pro Imax est composé d'Andreï Rudakov (ancien président de Xamax), d'Olena Perrin (celle-là même qui représentait les 205 000 actions de Bulat Chagaev lors de l'assemblée générale) et d'Islam Satujev (nouveau vice-président de Xamax). Détail piquant, Pro Imax reste sise rue du Premier-Mars 20, aux Geneveys-sur-Coffrane. Soit le siège de la société de construction... Bernasconi F & Cie SA.

Fusion en point de mire

Qu'adviendrait-il alors de Xamax s'il fallait en venir jusqu'à la faillite. Le club pourrait être rétrogradé au niveau de son équipe de 3e ligue. Ce serait une catastrophe juge le président du FC Serrières. «En cas de faillite, il faudrait au moins que Xamax soit repêché en 1ère ligue», dit Jean-Marc Rohrer. Serait-il prêt à tendre une perche? A fusionner pour que Xamax ne sombre pas dans les ligues inférieures? Le président du club de 1ère ligue n'y serait pas hostile. «Je serais disposé à aider Xamax à remonter la hiérarchie le plus vite possible», assure Jean-Marc Rohrer.

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