Stéphane Henchoz, vous êtes évincé du projet xamaxien à la fin de cette saison. Comment vivez-vous cette situation ?
C’est la décision des dirigeants. On s’est vu lundi passé (réd: le 18 mars) avec le président Christian Binggeli. Nous avons discuté une trentaine de minutes. Il m’a parlé du projet qui a été présenté ce mardi matin. Il m’a surtout dit qu’il avait trouvé un entraîneur spécialisé dans la post-formation. J’ai compris illico presto que je ne faisais plus partie des plans «rouge et noir» pour la saison prochaine.
Comment rester motivé après de tels échanges ?
Vous savez, j’ai été engagé au pied levé, pour une «mission commando», ainsi qu’on l’a appelée. Mon objectif reste le même: poursuivre par tous les moyens notre objectif de maintien en Super League avec l’équipe. Ça ne changera pas. Je prends acte des décisions prises par le comité. C’est tout.
On sent une certaine amertume dans vos propos…
J’ai de la peine à me sentir déçu ou trahi, dans la mesure où je ne sais pas si – au moment de ma «nomination-express»– cette nouvelle structure était déjà imaginée. Si tel est le cas, je n‘apprécierais pas vraiment la méthode en effet. Mais je n’ai pas de réponse à cette question et n’en aurai jamais. Pour la suite, le président m’a proposé un poste dans la gestion du club. On verra. Ce n’est pas important pour l’instant. Ce qui est prioritaire pour moi aujourd’hui, ce sont les trois matches à venir dès dimanche contre Thoune, Lugano et Saint-Gall. Le reste ne m’intéresse pas.