«Nous allons faire évoluer le plus longtemps possible le onze de base qui se rapproche au maximum de celui qui sera amené à affronter Servette.»
Joël Magnin ne fait pas de mystère, le match de Neuchâtel Xamax FCS samedi après-midi à Thoune (15 heures) constitue la répétition générale avant la reprise de samedi prochain. Et ce n’est pas faire injure au FC La Chaux-de-Fonds (qui viendra à la Maladière mercredi, à 19 heures) que de l’affirmer.
Dans l’Oberland, le mentor xamaxien poursuivra le même objectif que depuis le début de la préparation. «Nous avons mis l’accent sur les coups de pied arrêtés défensifs, qui nous ont coûté cher au premier tour. Nous avons modifié deux ou trois petites choses que nous avons mises en pratique contre Stade Lausanne et Kriens», explique Joël Magnin, tout en soulignant que son équipe n’a pas encaissé beaucoup lors des trois derniers matches de championnat (un but à chaque rencontre).
Aucun secret
Alors que Xamax abordera la deuxième phase au neuvième rang avec cinq points d’avance sur… Thoune (qu’il affrontera le 1er mars lors de la 24e journée), cette rencontre n’est-elle pas un chouïa incongrue?
«Avec les moyens actuels, les équipes n’ont plus vraiment de secret pour les adversaires. Pour moi, ce n’est pas un problème de jouer contre Thoune», explique Joël Magnin. Et d’avancer un autre argument pour expliquer cette partie. «A l’automne, quand on planifie la préparation, il faut trouver des adversaires. Ce n’est pas facile et comme nous savions que Thoune ne partait pas non plus en camp d’entraînement, nous avons profité de l’occasion pour affronter une équipe de Super League.»
A la Stockhorn Arena, Joël Magnin devra composer son onze «idéal» sans Doudin, Dugourd, Sylvestre ni Seferi (blessés). Ce dernier ressent une gêne à la cuisse et sera ménagé par précaution. Malades durant la semaine, Xhemajli et Karlen sont opérationnels. Tafer, ménagé mercredi à Kriens après avoir subi un gros travail foncier, devrait pouvoir disputer un bout de rencontre si le test de samedi matin est concluant.
Toujours en quête d’un gaucher
Enfin, après deux semaines de test, Slimen Kchouk s’en est retourné à Saint-Gall. «C’est un joueur intéressant, mais il n’est pas extraordinaire non plus. Avec son statut d’étranger, il devait nous apporter davantage. En outre, il n’a pas joué depuis six mois et cela comporte certains risques», explique Joël Magnin.
Les «rouge et noir» sont donc toujours en quête d’un joueur capable d’évoluer dans le couloir gauche. «Nous avons la solution Seydoux, mais il est moins à l’aise, en tant que droitier. Notre priorité est donc de trouver un gaucher, car nous n’en avons qu’un, Kamber, capable d’évoluer à ce poste. Nous avons quelques pistes. Mais d’autres options ne sont pas exclues si une opportunité se présente», termine le coach.
A noter que ce match se déroulera en deux fois 45 minutes, plus 30 supplémentaires pour offrir un maximum de temps de jeu à tout le monde.