«Je ne pense même pas à l’équipe pour la saison prochaine. Tant que nous ne sommes pas mathématiquement promus, je me focalise uniquement sur le championnat en cours.»
On peut aisément pardonner à Michel Decastel ce pieu mensonge, destiné à éviter tout relâchement au sein de son groupe. Mais avec 13 points d’avance sur son poursuivant immédiat, Servette, à onze journées du terme de la saison, seul un goût immodérément prononcé pour le masochisme pourrait empêcher Xamax de retrouver la Super League.
En réalité, cela fait déjà plusieurs mois que le coach et le président, d’un commun accord, bâtissent l’équipe qui devra à nouveau batailler dans l’élite. Avec une philosophie claire: miser sur la stabilité.
Pour plusieurs raisons: «Je suis convaincu que la plupart des joueurs ont le niveau pour évoluer en SuperLeague», assène le coach. Sans oublier l’aspect affectif: «Ces joueurs méritent leur chance. Ils ont tellement fait pour...