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Neuchâtel Xamax cale devant Servette

31 oct. 2011, 09:00

Plus d'un mois après avoir subi sa dernière défaite à Berne le 21 septembre, Neuchâtel Xamax a dû s'incliner à Genève. Battus par un Servette revigoré par son succès à Grasshopper mercredi dernier (4-1), les Neuchâtelois ont retrouvé les affres de la défaite après avoir récolté dix points en quatre matches. Si la partie d'hier aurait très bien pu se terminer sur un score de parité, les Genevois n'ont en rien volé leur succès, acquis au terme d'une rencontre plaisante.

En effet, les occasions furent nombreuses, outre les deux buts - quelle frappe de Yartey pour égaliser! Veloso (12e) et Uche (45e) côté xamaxien, Karanovic (8e), Yartey déjà (27e), M'Futi (27e) ou encore De Azevedo (29e) auraient pu faire évoluer la marque. «Ce genre de rencontre peut tourner de n'importe quel côté», convenait Geoffrey Tréand. «Cette défaite est frustrante car nous avons eu les opportunités de marquer le 2-1», confirmait Mickaël Facchinetti.

Manque de jus

Le latéral neuchâtelois faisait référence à la frappe de Wüthrich qui s'écrasa sur la transversale (65e) et au coup de tête de Seferovic, qui trouvait Barroca (79e). Entre-temps, Servette aurait aussi pu prendre les commandes, mais De Azevedo (50e) et M'Futi (77e) n'étaient pas plus heureux. Et c'est donc Karanovic qui fit pencher la balance, dans laquelle les deux matches de la semaine ont pesé. «Servette a bénéficié d'un jour de récupération en plus. Quand les échéances sont autant rapprochées, cela compte», plaidait Victor Muñoz. «C'est encore plus vrai que cette rencontre a été âprement disputée, où l'engagement physique fut dense.»

Malgré la fatigue de ses hommes, l'Espagnol ne se réfugiait pas derrière cette excuse. «Servette était mieux que nous physiquement», relançait-il. «En fin de rencontre, mes joueurs n'avaient plus le jus nécessaire pour revenir. Néanmoins, les Genevois n'ont pas volé leur victoire. Ils ont fait preuve de détermination et de percussion pour nous user.»

Comme Joao Alves a décidé de courber la conférence de presse, son adjoint Carlos Alves s'y est collé. «Nous avons livré un très bon match, même si nous avons concédé l'ouverture du score. Nous avons ensuite tout tenté pour inverser la tendance. Nous avons vécu de belles émotions dans une partie où nous avons su faire preuve dune bonne agressivité», se félicitait-on du côté du banc genevois.

Dans les rangs neuchâtelois, il a fallu ressortir les discours d'après-défaite. «Nous avons laissé beaucoup de forces à Lucerne et contre Young Boys. Nous l'avons payé aujourd'hui», constatait Geoffrey Tréand. «Servette était mieux que nous sur ce plan-là. C'est ce qui a fait pencher la balance et c'est la seule explication.» Mickaël Facchinetti la trouvait, lui, un peu plus saumâtre. «C'est rageant de prendre deux buts car notre stabilité défensive n'a pas été remise en cause. Nous devons désormais récupérer afin de livrer une grosse performance le week-end prochain contre Zurich. Mais, nous avons déjà démontré que nous n'avons rien à envier à personne.»

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