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Neuchâtel: la Maladière ne sera pas rebaptisée en hommage à Gilbert Facchinetti

Le Conseil général de Neuchâtel, réuni lundi soir, n’a pas souhaité rebaptiser le stade de la ville «La Maladière - Gilbert Facchinetti», comme le proposait une résolution du groupe Vert’libéral/PDC. Le texte a finalement été retiré.

15 janv. 2019, 06:30
Gilbert Facchinetti est décédé en juillet dernier.

La Maladière restera la Maladière. Lundi soir, le Conseil général de la Ville de Neuchâtel n’a pas été convaincu par la résolution déposée par le groupe Vert’libéral/PDC, qui demandait que le stade soit rebaptisé «stade de la Maladière - Gilbert Facchinetti».

Le porte-parole du groupe, Mauro Moruzzi, s’était pourtant fendu d’un vibrant hommage en faveur de l’ancien président du club «rouge et noir», décédé en juillet dernier, «personnalité hors du commun unanimement appréciée dans la région et bien au-delà». Mais cela n’a pas suffi à convaincre les autres groupes.

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Halte à la «renommite»

Le libéral-radical Jean-Charles Authier s’est dit «lassé des débats sur l’appellation des lieux», en référence à la récente polémique autour du nom de l’espace Louis-Agassiz. «Je suggère de mettre un terme à la poussée de ‘renommite’ et de garder notre énergie pour d’autres sujets», a conclu l’élu.

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Au Parti socialiste, on a rappelé qu’il existait déjà dans le complexe un espace Gilbert-Facchinetti. De plus, la rapporteuse du groupe a estimé qu’un nom «à rallonge» serait vraisemblablement tronqué dans l’usage courant. Des arguments également évoqués par le groupe Popvertssol.

La veuve de Facchi pas favorable

Conseiller communal en charge des Sports, Thomas Facchinetti s’est dit sensible aux propos échangés. Il a indiqué que l’exécutif avait pris contact avec la veuve de Gilbert Facchinetti. Celle-ci s’est dite touchée, mais a fait savoir qu’elle serait «heurtée» par le fait d’associer le nom de son défunt mari à celui de la Maladière. Quant au club, également sollicité par le Conseil communal, il ne s’est pas non plus montré favorable à un changement de nom.

«Il ne faut pas aller à l’opposé des vœux de la famille, c’est sacré», a reconnu Mauro Moruzzi. Il a finalement préféré retirer son texte, qui n’avait visiblement plus aucune chance de passer la rampe.

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