«Lorsqu’on évoque le métier de footballeur, le mot ‘pression’revient souvent. Au vu de mon expérience personnelle, il en existe plusieurs types, selon le club dans lequel on évolue, ses ambitions, ses dirigeants.
A Sion, avec un président aussi ‘spécial’, la pression était différente qu’ailleurs. Je la ressentais à court terme et au niveau des prestations individuelles plutôt que collectives. Les contingents en Valais ont toujours été très riches et la concurrence féroce. Surtout pour les jeunes, il s’agissait d’une situation compliquée car tu savais que si tu ratais un match, tu n’aurais plus ta chance pendant au moins deux mois!
Quand l’équipe vire le coach
Il ne s’agit pas des meilleures conditions car tu as tendance à trop en faire, à ne pas penser au bien de l’équipe avant tout. Il y avait aussi une sorte de ‘culture de la punition’. Si les résultats ne suivaient pas, on nous envoyait...