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Les péripéties du football romand continuent

28 août 2011, 17:50

Le football romand perd complètement la boule. Le dernier esclandre de Bulat Chagaev samedi soir dans les vestiaires de La Maladière est sans doute l'épisode de trop. 

Avec le combat juridique presque suicidaire de Christian Constantin et le rachat de Neuchâtel Xamax par un oligarque tchétchène, le football romand n'a cessé de nourrir la chronique ces trois derniers mois. Une chronique qui pouvait parfois prêter à sourire comme avec le tour d'honneur surréaliste du président Majid Pishyar le 31 mai au soir de la promotion du Servette FC. 

Cette chronique prend malheureusement un tour malsain depuis  quelques jours. L'avenir du FC Sion et de Neuchâtel Xamax s'annonce  bien incertain. Le club valaisan risque vraiment d'écoper d'un carton rouge de la part de l'UEFA. L'instance de Nyon pourrait, en effet, exclure le FC Sion de l'Europa League. Il l'aurait été déjà si l'UEFA, avec son siège à Nyon, n'était pas soumise au droit suisse. 

Au juge Biner de jouer 
Aujourd'hui, l'affaire du FC Sion dépend en grande partie des  considérants du juge du tribunal civil de Martigny Nicolas Biner qui a, le 5 août, donné son feu vert à la qualification des six nouvelles recrues du club. La Swiss Football League (SFL) lui a, depuis lors, présenté ses arguments pour contester cette décision initiale. L'UEFA attendra sans doute les considérants du juge avant de se prononcer. 

Si elle a, pour l'instant, les mains liées dans l'affaire du FC Sion, sa marge de manoeuvre avec Neuchâtel Xamax sera effective à condition, comme le précise son directeur Edmond Isoz, «que des joueurs demandent l'aide de la SFL». «Mais à ce jour, la SFL n'a pas été sollicitée de manière officielle», poursuit Edmond Isoz. 

Chagaev terrorise ses employés 
L'appel à l'aide ne devrait pas tarder. Ulcéré par l'incapacité de son équipe à s'imposer à domicile contre la «lanterne rouge», Bulat Chagaev a littéralement terrorisé ses joueurs et son staff dans les vestiaires qu'il avait rejoints avec des gardes du corps armés. 

Cet incident survient quatre jours seulement après la conférence de presse convoquée par l'entraîneur Joaquin Caparros pour signifier, à demi-mot faut-il le préciser toutefois, son opposition à toute ingérance de ses dirigeants dans son travail. Quelle sera la réaction de l'entraîneur andalou après les événements de samedi soir qui ont été confirmés par plusieurs joueurs? /si

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