Une page se tourne du côté de Xamax. Christian Binggeli et son fils Grégory ont en effet décidé de vendre la totalité des actions du club (en leur possession à hauteur de 50% chacun), qu’ils avaient fait renaître des cendres «chagaeviennes» en 2012, au Vaudois Jean-François Collet. Le prix de la transaction n’a pas été rendu public.
Pour des raisons administratives, liées aussi aux exigences de la Swiss Football League, le transfert de propriété sera effectif avant la fin de l’année, probablement aux alentours de la mi-décembre.
Selon le communiqué du club, même s’il n’est plus le propriétaire, Christian Binggeli devrait rester le président xamaxien et son fils le vice-président. L’ensemble du comité devrait d’ailleurs rester en place.
Jean-François (dit «Jeff») Collet est bien connu dans le monde du sport. Le Morgien, âgé de 51 ans, a été en effet le propriétaire du Lausanne-Sport de 2007 à 2012, puis a cédé ses parts à Alain Joseph, son vice-président d’alors. Il a également été candidat malheureux – battu par Dominique Blanc – à la présidence de l’Association suisse de football (ASF) au mois de mai de cette année. Il est aussi vice-président de la Swiss Football League depuis 2017.
Auparavant, après une expérience dans le marketing sportif chez IMG, il a crée Grand Chelem Management en 2000. Cette société s’occupe notamment des tournois de tennis de Gstaad et Lausanne. Depuis avril 2018, elle est mandatée par Xamax pour trouver des sponsors et s’occuper de l’administration du club «rouge et noir».
S’il en est le directeur, Jean-François Collet n’est plus le propriétaire de Grand Chelem. Comme dans le cas du LS, il a vendu ses parts à Alain Joseph.
Ni Alain Joseph ni la société Grand Chelem ne sont impliqués dans la transaction concernant Xamax: le transfert d’actions a été effectué entre la famille Binggeli d’un côté et «Jeff» Collet de l’autre, à titre personnel.
A lire aussi : La réaction de Christian Binggeli
A lire aussi : La réaction de Joël Magnin
A lire aussi : "Le propriétaire change, mais pas l'esprit", le commentaire de Stéphane Devaux