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Laurent Walthert: "Ce n’est pas une belle journée"

Le capitaine de Neuchâtel Xamax FCS s'est dit surpris par la décision du club de se séparer de Michel Decastel.

06 févr. 2019, 11:11
Laurent Walthert, un capitaine étonné par la décision présidentielle.

«Je n’ai pas connu 36 000 situations comme ça. Ce n’est pas une belle journée. On a préféré l’ambiance de la promotion du mois de juin passé.» 

Affecté, le capitaine Laurent Walthert a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Avec ses coéquipiers, il a lui aussi été surpris de la décision du comité de Xamax de se séparer de Michel Decastel avec effet immédiat. «C’est une décision qui vient d’en haut. Les pour et les contre ont sans doute été longuement pesés. En tout cas, ce n’est pas le genre de la maison ni le genre de la famille Binggeli de procéder ainsi. C’est ça qui est aussi surprenant. En même temps, on sait bien que c’est plus simple de changer la personne qui prend la décision que vingt joueurs.» 

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Premiers mots

Après l’entraînement ce mardi matin, il a été demandé à l’équipe de ne pas partir immédiatement après la douche, mais de rester aux vestiaires pour une séance.  A 12h30, les joueurs se rassemblent face à Christian Binggeli, Michel Decastel et Stéphane Henchoz. C’est là qu’ils apprennent la décision, par la voix du président. Michel Decastel ne dit rien et ne laisse rien paraître.

Les joueurs ne demandent pas la parole non plus. «En tant qu’employé du club, on écoute les raisons qui ont mené à cette décision, ce qu’il va se passer par la suite. Et dès demain, on se met au diapason de Stéphane Henchoz». Stéphane Henchoz qui s’est exprimé pour la première fois en tant qu’entraîneur. «Mais je ne vous dirai pas ce qu’il nous a dit, ça reste entre nous», conclut le capitaine xamaxien. 

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Part de responsabilité

Par la suite, Michel Decastel a serré la main de tous les joueurs en leur disant : «Bonne chance, je vous rappelle que l’objectif c’est le maintien. J’espère que tout ira bien pour vous». Et il a quitté le vestiaire de la Maladière.
Pour Mike Gomes aussi le départ de Michel Decastel «représente un moment difficile. On a vécu de très bons moments ensemble. Il n’y avait pas de soucis apparents au sein de l’équipe. Quand une telle décision est prise, en tant que joueur, on se sent un peu responsable.»

Le défenseur ne souhaite pas commenter davantage une «décision qui appartient au président. Stéphane Henchoz nous connaît bien. En tant que défenseur, j’ai déjà pu bénéficier de son immense expérience. Mais les compteurs sont remis à zéro. A nous de répondre positivement. Nous jouons une partie de notre carrière sur les 17 prochains matches.»

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