«Xamax demandait moins que ce que l’ASF lui a finalement accordé.» En une phrase, Jean-François Collet résume le sentiment d’un certain gâchis quand il s’agit d’évoquer le litige qui oppose Neuchâtel Xamax SA à la Fondation Gilbert Facchinetti.
«Ma requête initiale était des plus simples. Il me semblait important que Xamax, qui légitime et finance la promotion de la relève, puisse s’impliquer davantage dans le fonctionnement de sa structure de formation», continue le propriétaire.
«Des résultats décevants»
Avant de racheter le club, Jean-François Collet s’était évidemment penché sur la question. «Par expérience, je sais à quel point la formation est vitale pour un club professionnel. J’ai constaté que les jeunes ne parvenaient pas à bénéficier de suffisamment de temps de jeu avec la première équipe et que les résultats des équipes gérées par la Fondation étaient décevants, alors que les charges liées à la formation étaient importantes», explique-t-il encore.