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«Je me suis senti comme un entraîneur qui défendait son équipe»

09 sept. 2011, 08:43

Joaquin Caparros a accordé une interview à la chaîne de radio espagnole Cope (voir sur son blog www.joaquincaparros.com). A propos de ce qui s'est passé dans le vestiaire après le match contre Lausanne, il raconte: «Je n'avais jamais vécu cette situation. Quand je suis revenu dans le vestiaire, après la conférence de presse, il y avait beaucoup de gens. Notamment des personnes chargées de la sécurité qui portaient des armes. Le propriétaire (Bulat Chagaev) a manifesté sa déception, il a prononcé des paroles assez dures. Je lui ai dit que celui qui commandait dans le vestiaire, c'était moi. Il y eut alors un échange verbal assez fort. Je lui ai répété que l'équipe avait surtout besoin de tranquillité.»

Ensuite le staff technique est sorti des vestiaires et a suivi Chagaev dans les bureaux du club. «Je tenais surtout à laisser les joueurs hors de ça», reprend Caparros. «J'ai fait remarquer à M. Chagaev que dans des pays démocratiques comme les nôtres on ne laissait pas rentrer des personnes armées dans des stades de football. Le ton est monté. Je n'ai pas eu peur. Au contraire, je me suis senti comme un entraîneur qui défendait son équipe. Je suis orgueilleux de ce que nous avons réalisé à Xamax. Nous avions réussi à former une famille.»

Après son licenciement, le mentor espagnol reconnaît se sentir «un peu coupable» vis-à-vis des joueurs qu'il avait fait venir (Arizmendi, Uche). «Si j'avais pu, je les aurais ramenés avec moi en Espagne», avoue l'Andalou. «J'ai rencontré Victor Muñoz à l'hôtel avant mon retour en Espagne et nous nous sommes souhaité mutuellement bonne chance.» /jce

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