Rien de nouveau du côté de Neuchâtel Xamax. Comprenez par là que le futur nouvel entraîneur Pierre-André Schürmann n'est pas encore le successeur de son successeur. «Il a assisté au match de samedi à Bâle (réd: défaite 4-1). et bien qu'il soit encore sous contrat avec le club, il désire faire le tour complet de la question», livrait le directeur technique Paolo Urfer. Un léger contretemps qui ne devrait pas retarder de plus de 24 heures les plans échafaudés par les dirigeants xamaxiens. «Mardi matin sera consacré à des tests physiques afin de connaître précisément l'état de forme du groupe», relance Paolo Urfer. «Le but consiste désormais à ce qu'il puisse prendre en main l'équipe dès ce mercredi.»
Par ailleurs, vous avez été nombreux à prendre la défense de Jean-Michel Aeby, démis de ses fonctions vendredi. Ainsi, Jean Walthert (Neuchâtel) impute «le début de saison catastrophique aux dirigeants, qui n'ont pas engagé des joueurs ayant la capacité d'évoluer en Super League».
Certains vont même plus loin, comme Claudio Pellegrinelli (Dombresson), qui avoue «une tristesse de voir ce maillot si mal honoré. Où est le Xamax qui nous faisait rêver?», se demande-t-il encore avant de mettre le doigt sur «une campagne de transferts complètement ratée». De son côté, Anthony Montandon (Marin) argue que «Xamax n'est plus qu'une vaste supercherie» et ne s'«étonne pas de la désertion de la Maladière».
Pour Jean-Michel Buschini (Boudry) «la campagne de transfert est «à nouveau ratée». Il met également en avant un déséquilibre dans l'effectif. «Un bon tiers du contingent est constitué de joueurs évoluant au milieu du terrain et possédant les mêmes caractéristiques».
D'autres lecteurs semblent encore plus perplexes quant à la qualité du groupe à disposition du coach. Ainsi, Otto Hurni (La Sagne) assure que «après 100 changements d'entraîneur, le résultat sera toujours le même». Enfin, certains ne se reconnaissent plus dans l'équipe actuelle. «Même avec Mourinho, Xamax serait largué. Il faut changer la politique des transferts et recruter dans la région et en Suisse», avance Alexis Boillat (Les Verrières), relayé par Michel Brunisholz (Môtiers): «Prenez des joueurs de la région et des dirigeants qui aiment le football, les résultats et le public reviendront». /epe