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Au tour du Groupe E d'attaquer Xamax

24 sept. 2011, 08:49

La liste des entreprises et personnes en bisbille avec la direction de Neuchâtel Xamax ne cesse de s'allonger. Au cours de la semaine écoulée, au moins quatre nouveaux commandements de payer ont été signifiés au locataire de la Maladière. Parmi ceux-ci, figure le Groupe E, qui réclame à la société Pro'Imax plus de 125 000 francs. D'ancien sponsor, le distributeur d'électricité fribourgo-neuchâtelois est passé dans les rangs de ceux qui saisissent la justice en vue d'amener Bulat Chagaev à régler les affaires courantes!

S'approcherait-on vers une coupure d'électricité lors d'un match de Xamax? Aucun risque de ce côté-là, informe l'entreprise, puisque c'est Viteos qui alimente la Maladière en courant. Et, «Viteos facture l'électricité du complexe à la Ville de Neuchâtel», indique sa directrice. C'est donc la Ville qui pourrait être amenée à jouer de l'interrupteur...

Reste la préoccupante actualité: Neuchâtel Xamax, en dépit des effets d'annonce, continue de cumuler des créanciers prêts à en découdre avec le patron du club. En l'occurrence, le Groupe E cherche à récupérer ce qu'il a versé à Xamax avant de perdre le logo qui ornait les maillots des Neuchâtelois.

Le dépit du Lunch Max

S'il faut se fier aux déclarations de la nouvelle direction générale de Neuchâtel Xamax, qui reprend les propos de l'avocat du club rapportés par «Le Matin Dimanche», des versements seront effectués. Mais on ne saura rien avant la semaine prochaine.

C'est peut-être dans cette perspective que les organisateurs du Lunch Max ont ponctué leur dernière assemblée d'un communiqué relativement complaisant à l'endroit de Xamax. Le comité d'organisation du repas de soutien annuel, traditionnellement organisé en faveur du mouvement junior de Xamax, relève que 1450 commensaux y ont pris part le 27 mai dernier. Il rappelle que, comme le veut la tradition, l'intégralité de la recette financière - quelque 600 000 francs, selon nos informations - a été versée sur le compte bancaire de Neuchâtel Xamax.

Certains fournisseurs ont été crédités, d'autre pas. Ce qui fait dire au Lunch Max: «Le comité d'organisation souhaite vivement qu'une issue positive soit rapidement trouvée permettant de régulariser la situation en cours.»

Qui a été payé? Quels montants ont été versés? «Nous n'avons aucune connaissance de la répartition des fonds. Xamax ne donne aucune réponse à nos questions», avoue avec un certain dépit Jean-Martin Peer, porte-parole du Lunch Max. Là également, la directrice générale de Neuchâtel Xamax n'a pas voulu apporter de commentaires.

La SFL attend

Toutes ces passes d'arme entre créanciers et débiteurs se passent sous le regard, encore impassible, de la Swiss Football League (SFL). Laquelle attend de nouveaux documents de la part de Xamax pour se faire une religion. Budget et plans financiers devaient être remis à la SFL au 31 août. L'instance d'attribution des licences de jeu indiquait hier qu'elle a fixé un nouveau délai à ce lundi pour obtenir les pièces manquantes. Ce n'est qu'alors que les experts comptables de la SFL pourront se pencher sur la solvabilité des «rouge et noir» et rendre leurs conclusions.

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