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Miss Neuchâtel-­Fête des Vendanges, une fabrique à confiance en soi?

Ce samedi, les prétendantes au titre de Miss Neuchâtel-Fête des vendanges 2019 ont fait leurs premiers pas à la Maladière. Parmi les raisons qui les ont poussées à participer, elles évoquent souvent une envie de faire grandir leur confiance en elle.

28 avr. 2019, 13:05
Athéna, Laetitia, Naomi, Michelle, Lorena, Noemi, Liza, Aurelia et Carolyn (de g à dr.) ont fait leur première apparition publique en tant que candidates à l'élection de Miss Neuchâtel-Fête des vendanges ce samedi.

Un défi personnel, une manière d’assumer leur féminité, voire carrément une thérapie: les raisons qui animent les neuf candidates à l’élection de Miss Neuchâtel-Fête des vendanges 2019 détonnent furieusement avec l’image de la bimbo superficielle. Le public les a découvertes ce samedi, à la Maladière à Neuchâtel, lors de leur première apparition.

Nombre d’entre elles se disent d’ailleurs féministes ou du moins sensibles aux questions d’égalité de genre. Certaines prévoient de faire grève le 14 juin prochain.

«Je ne suis pas quelqu’un qui aime se mettre en avant. Cette inscription, c’est un très gros challenge pour moi», explique ainsi Laetitia Grandgirard. Un avis que partage Michelle Fernandez. «Je suis timide et ai tendance à rester dans ma zone de confort. Ces concours me permettent d’en sortir», détaille pour sa part Athéna Tondin, qui a également participé à Miss Suisse francophone.

Comme ses camarades, Athéna Tondin a effectué plusieurs passages sur le catwalk samedi. Photo: Lucas Vuitel

Coup de pouce

Une poignée d’entre elles a même eu besoin du coup de pouce d’un proche pour se lancer. «C’est ma sœur qui m’a inscrite en cachette. J’ai toujours voulu participer, mais je n’ai jamais eu le courage», confie Naomi Valentino, professeure de danse et chorégraphe.

«Je ne me serais jamais inscrite toute seule. C’est ma meilleure amie qui l’a fait, en se disant que cela me permettrait de sortir de mon cocon», renchérit Lorena Bruni. Quant à Liza Morina, c’est sa maman qui a fait la démarche.

Lorena Bruni, sous les applaudissements du public. Photo: Lucas Vuitel

«Femmes indépendantes»

La perspective professionnelle guide aussi les candidates. «Je suis étudiante à la Haute école pédagogique. On y apprend que face à une classe, on doit tenir un rôle d’adulte de référence. Je manque un peu de confiance en moi, et comme le théâtre ce n’est pas trop mon truc…», relate Noemi Di Dio.

«Cela fait des années que j’y pensais, comme un rêve de petite fille. Durant mes cours de communication, j’ai été sensibilisée à l’importance de l’image. Ce concours, c’est une manière d’apprendre à transmettre des valeurs en étant bien dans ma peau», détaille Aurélia Imhof, étudiante en ethnologie et sciences de l’information et de la communication à l’Université de Neuchâtel.

«En lice, ce sont des femmes indépendantes qui s’assument», résume Carolyn Jeanrenaud. Après une première expérience à Miss Suisse francophone en compagnie de sa sœur cadette et de deux amies, cette sertisseuse en diamants a souhaité revivre une aventure similaire.

Et la beauté dans tout cela? De l’avis de toutes les prétendantes, cette notion n’est qu’une affaire de subjectivité. «La femme est belle sous toutes ses formes. C’est par sa personnalité, au fil des rencontres, qu’elle apparaîtra toujours plus belle», avance timidement Lorena Bruni.

Elles le démontreront lors de la finale au cinéma des Arcades, à Neuchâtel, le 7 septembre.

Aurélia à gauche et Carolyn à droite, dans des tenues fleuries. Photo: Lucas Vuitel

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