C’est l’été. Pourquoi diable déjà penser à Noël, à ses lumières colorées dans la nuit tombée trop tôt, à ses rayons débordant de tentation consumériste, à sa frénésie de faire plaisir? Certaines personnes anticipent assurément. Mais d’autres, comme Angela, s’en souviennent presque avec douleur.
Cette enseignante habitant à Neuchâtel, mère de deux énergiques fillettes de 5 et 2 ans, se souvient surtout du premier Noël familial pour son aînée Eva, alors nourrisson: «On m’avait demandé ce dont j’avais besoin, mais je n’avais pas donné de consignes. Et je me suis retrouvée à devoir gérer une quantité époustouflante de présents. Environ quinze cadeaux!» Des largesses vécues comme une avalanche, dont il fallait ressortir.
Changer ses propres habitudes
A la naissance de leur première fille, Angela et son amoureux Riad avaient déjà opéré une prise de conscience concernant leur alimentation. Sensibles à une nourriture saine et fraîche, les jeunes parents voulaient que...