"Je suis né à l’hôpital Pourtalès, mais je me sens autant Suisse que Kosovar. C’est normal, mes deux parents viennent de là-bas, mes grands-parents y vivent encore et depuis mon enfance, à chaque période de vacances, on retournait dans notre village d’origine, Botusha. Je continue à m’y rendre tous les étés.
Bien entendu, je disputais d’interminables parties de football. Quand j’étais enfant, nous jouions dans la rue, puis on a construit des terrains en synthétique, couverts, pour le futsal.
Le football est extrêmement populaire au Kosovo, ce n’est peut-être pas une religion, comme au Brésil, mais pas loin. Il y a énormément de talent au Kosovo, de formidables joueurs, des techniciens raffinés. Malheureusement, personne ne va les voir. C’est sans doute le destin des pays pauvres... J’espère qu’avec l’indépendance et l’intégration dans les compétitions internationales, cette situation changera.
Il faudrait vraiment un meilleur encadrement, des entraîneurs, des aides pour permettre...