«Le footballeur – tout comme certainement l’acteur ou d’autres professionnels qui ne peuvent contrôler complètement les événements – s’accroche souvent à une certaine routine, qui confine parfois à la manie, voire à la superstition. Une manière sans doute de se rassurer, d’avoir l’impression de mieux gérer l’ingérable.
A Xamax, Raphaël Nuzzolo multiplie les «rites porte-bonheur». Je me souviens d’un match avant lequel il a beaucoup plu. Après l’échauffement, dans ces cas, nous enlevons juste le tricot d’entraînement et le remplaçons par celui de match. Pas Raph’. Il s’est changé de la tête aux pieds et nous avons gagné. A partir de ce moment, il a continué avec ce rituel après chaque échauffement, même sous le soleil… Jusqu’à la défaite suivante. Je dirais que ‘Nuzz’ est un ‘superstitieux qui s’adapte’. Autrement dit, il change sans cesse de routine dès que la précédente ne ‘fonctionne’ plus.
Le plus superstitieux de mes coéquipiers...