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"Centres de non-formation": le regard de Max Veloso

Vous suivez leurs exploits sur le terrain. Mais connaissez-vous vraiment les footballeurs de Neuchâtel Xamax FCS? Une fois par semaine et jusqu’au terme de la saison, un joueur "rouge et noir" se livre sur des thèmes qui lui sont chers. Cette semaine, Max Veloso nous donne son point de vue sur la formation offerte aux footballeurs en devenir.

17 oct. 2017, 14:50
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«La semaine passée, j’avais évoqué le stéréotype du footballeur superficiel et imbu de lui-même. A mon avis, les clubs et les dirigeants contribuent à créer des ‘coquilles vides’ via les centres de formation. Je fais principalement allusion à l’exemple français, où les jeunes sont sortis de leur cocon familial très tôt, dès 14 ans, alors que c’est déjà compliqué quand on est adulte.

A l’étranger, les clubs cherchent uniquement à former des joueurs en pensant aux bénéfices qu’ils pourraient en tirer. Malheureusement, il n’y en a qu’un ou deux par génération, et encore, qui rapportent gros. Dans ces centres, on occulte complètement les aspects humain et social. Ces structures ne sont pas adaptées, car les jeunes vivent en vase clos, déconnectés du monde réel. Ils sont tous du même âge, sont éduqués à travers la télévision et ne côtoient pas des personnes du sexe opposé par exemple. En outre, le...

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