Il n’est pas né à La Chaux-de-Fonds mais il y est arrivé à l’âge de quatre ans, voilà 76 ans, à bord de la Flèche du Jura en provenance de Bienne. «J’avais pu m’asseoir à côté du conducteur», se souvient Alain Tissot, professeur d’anglais à la retraite, passionné d’histoire. Un retour aux sources. «Les Planchettes, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, c’est le berceau de notre famille, les Tissot-Daguette.»
Depuis, il n’a plus quitté la Métropole horlogère, qui porte bien son nom. «C’est l’horlogerie qui a marqué l’histoire de la région tout entière. Partout, il y avait des établis. De La Chaux-de-Fonds jusqu’aux Verrières, c’était des horlogers tout du long.»
L’horlogerie a fait revenir à La Chaux-de-Fonds ceux qui l’avaient quittée et attiré les Alémaniques en manque de travail. «Ce qui fait qu’aujourd’hui, les noms à consonance allemande sont plus nombreux dans le bottin que les Perret ou les Sandoz».
L’horlogerie a...