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Jardins musicaux à Cernier: «Même en fin du festival, tout est plein»

Un carton, cela semble devenir une habitude après 22 ans de festival. Les Jardins musicaux ont baissé le rideau après deux semaines et une quarantaine de spectacles qui ont rassemblé à Cernier et ses alentours 13’000 aficionados de la musique contemporaine.

01 sept. 2019, 18:13
Les Jardins musicaux à Cernier: Andreas Schaerer, vocaliste et beatboxeur, accompagné par l'Arte Quartet.

«C’est le seul endroit où l’on voit et entend ce genre de musique, du très contemporain. En plus, ce festival est tellement décontracté!» Comme bon nombre d’aficionados des Jardins musicaux, basés à la Grange aux concerts de Cernier, Nelly a pris un abonnement. Et elle s’est baladée durant les deux semaines du festival à travers le canton et bien au-delà pour découvrir les créations de cette 22e édition qui a tiré sa révérence dimanche.

L’engouement ne faiblit pas pour cette manifestation. Taux de remplissage à 93%, 13’000 spectateurs: «Samedi, il y avait huit représentations entre La Neuveville, Saint-Ursanne, Cernier, le Centre Dürrenmatt et la Maison du Concert, à Neuchâtel, même en fin de festival, tout était plein», énumère Valentin Reymond, un codirecteur et chef d’orchestre ravi.

A la Maison du Concert, à Neuchâtel, Dumy Moï du performeur François Chaignaud, a emballé les deux directeurs du festival. SP

«Quand nous imaginons notre programme, nous choisissons des œuvres en adéquation avec l’orchestre du festival», raconte la codirectrice Maryse Fuhrmann. «Et ce qui est beau, c’est qu’au-delà de la joie de se retrouver chaque année, les musiciens adhèrent à nos choix. Et le public le sent.» Peut-être la clé du succès.

 

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