Thème de prédilection du cinéma dystopique, la pandémie s’est insinuée dans notre réel, contraignant le Festival international du film fantastique de Neuchâtel (Nifff), l’un des festivals clés du genre, à se mettre en mode «survival», tout en gardant le lien avec son public, l’un des plus fidèles qui soit.
Interrogée à distance réglementaire, Anaïs Emery, directrice artistique sur le départ, ne fait pas mystère de son soulagement et de sa fierté: «Je crois que nous avons réussi à traverser cette crise, non seulement en gardant nos collaborateurs et nos collaboratrices, mais aussi en proposant un projet très concret qui, à mon avis, a tenu la route. En fait, j’ai pris ça comme un cadeau, une chance de travailler différemment, de tester nos capacités dans le domaine digital, de considérer avec un autre regard nos processus internes. Evidemment, si c’était à refaire, il y a des choses que l’on ferait différemment,...