Denis Côté, auriez-vous réalisé avec «Répertoire des villes disparues» votre premier film fantastique?
Depuis longtemps, des gens me tournaient autour en me demandant: «Mais quand vas-tu tourner ton film d’horreur?» Je suis une véritable encyclopédie du cinéma d’horreur. Je me la suis constituée dès mon plus jeune âge, en commençant par «Shining» de Kubrick à huit ans. Pendant mon adolescence, je voyais absolument tout dans le genre.
Puis j’ai fait de la critique et je me suis intéressé à un cinéma moins conventionnel. Mais quelque chose est sans doute resté de cette époque. Si l’horreur m’a quitté, l’idée du fantastique est restée dans mon ADN. Il y a en effet dans tous mes films la sensation que quelque chose de complètement autre peut arriver.
A l’origine de votre film, il y a un livre, mais peut-on vraiment parler d’adaptation?
Pendant l’écriture, il s’est produit un drôle de truc. J’ai commencé...