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Denis Côté: «Mes morts ne sont pas dangereux, ils n’attaquent pas»

L’œuvre majeure du Canadien Denis Côté n’a pas eu l’heur d’être distribuée en Suisse. Grâce au festival neuchâtelois, l’occasion nous est donnée de découvrir son dernier film en date, «Répertoire des villes disparues», et, partant, son cinéma à nul autre pareil.

09 juil. 2019, 18:32
"Répertoire des villes disparues" est le onzième long-métrage du réalisateur canadien Denis Côté.

Denis Côté, auriez-vous réalisé avec «Répertoire des villes disparues» votre premier film fantastique?

Depuis longtemps, des gens me tournaient autour en me demandant: «Mais quand vas-tu tourner ton film d’horreur?» Je suis une véritable encyclopédie du cinéma d’horreur. Je me la suis constituée dès mon plus jeune âge, en commençant par «Shining» de Kubrick à huit ans. Pendant mon adolescence, je voyais absolument tout dans le genre.

Puis j’ai fait de la critique et je me suis intéressé à un cinéma moins conventionnel. Mais quelque chose est sans doute resté de cette époque. Si l’horreur m’a quitté, l’idée du fantastique est restée dans mon ADN. Il y a en effet dans tous mes films la sensation que quelque chose de complètement autre peut arriver.

A l’origine de votre film, il y a un livre, mais peut-on vraiment parler d’adaptation?

Pendant l’écriture, il s’est produit un drôle de truc. J’ai commencé...

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