1. Pour sa programmation tous publics
Outre les seize œuvres en compétition internationale, quelque nonante longs-métrages seront diffusés jusqu’au samedi 13 juillet: des films radicaux ou affiliés au fantastique, du cinéma populaire asiatique, des perles d’Amérique latine ou d’Afrique subsaharienne, d’anciens films cultes…
Les courts-métrages sont aussi à l’honneur, dont quelques-uns pour les petits – qui ne font pas peur évidemment… «La programmation se laisse porter par les propositions des artistes, leur qualité et leur inventivité. Le festival a pour objectif de valoriser et de promouvoir le cinéma d’auteur, les imaginaires fantastiques ou qui s’inspirent du fantastique», résume une porte-parole.
2. Pour profiter de l’Open Air
Avec ses 472 places dont 360 couvertes, l’Open Air revient à la place des Halles. Apparue l’année dernière, la formule avait largement séduit. Il faut dire qu’on a rarement l’occasion de voir un film dans ces conditions, sur très grand écran, en plein centre historique. On pourra y voir des productions récentes mais aussi «Looney Tunes», «Pulp Fiction» ou «Alien»… à condition de veiller tard: les séances sont programmées à 22h15 et 0h30. Aux heures les plus tardives, les spectateurs seront équipés d’un casque (pour éviter de déranger le voisinage), ce qui ne gâche toutefois rien à l’expérience.
3. Pour ses prix accessibles
Les tarifs commencent à… zéro franc, à condition de réserver: les séances des classiques de la section «Nifff Invasion», place des Halles, sont gratuites. Sinon, la place coûte 14 francs. Des pass 4 ou 10 séances (vendus en ligne ou au théâtre du Passage), transmissibles à d’autres personnes, font tomber le prix de la place à 12fr.50 et 11 francs.
Les fans de fantastique peuvent aussi débourser 170 francs pour réserver jusqu’à 25 projections en ligne (au-delà de 25, ils pourront encore obtenir des places aux guichets du festival). Pour le plaisir (et 30 francs par personne, ou 60 francs «avec boissons et service inclus»), on peut aussi s’offrir une table en terrasse pour une projection à l’Open Air.
4. Pour faire la fête toute la nuit
«C’est une recette qui fonctionne, on ne change rien», se félicite l’organisation. Cinéphiles ou fêtards de passage, jeunes et moins jeunes, se rassemblent chaque soir (jusqu’à 1h ou 2h du matin) pour le bien nommé «Off@Nifff», au Jardin anglais. Grâce aux nombreux food-trucks, on a l’embarras du choix pour manger entre copains. Puis on boit un verre (ou plus) avant de se lancer sur la piste au son des sets de DJ. La programmation musicale est détaillée sur le site et la page Facebook du Nifff.
5. Pour ses fantastiques événements
Au temple du Bas, les visiteurs pourront tester en première mondiale un dispositif «hautement immersif et interactif sur toute sa surface» mis au point par des équipes de recherche zurichoise et genevoise.
Au péristyle de l’hôtel de ville, on regarde plutôt vers le passé, avec l’exposition «Diableries» mettant en scène cinquante tableaux et un diaporama dynamique rassemblés par Brian May, ex-guitariste de Queen. C’est gratuit, tout comme la série de conférences plus pointues «Nifff Extended», pour apprendre, qui sait, à devenir le David Lynch de demain…
Programme et réservations (gratuites ou payantes) sur www.nifff.ch. Billets vendus également au théâtre du Passage, à l’Open Air (place des Halles) et dans les cinémas Arcades, Rex et Studio. Pour voir au dernier moment s’il reste des places, le plus simple est de consulter le site web.
Mise à jour du 8 juillet 2019: il n’y a pas de repas inclus avec l’offre à 60 francs en terrasse de l’Open Air, uniquement des boissons (service inclus).