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Le monde gothique, le bijou secret de Susanne Dändliker

Bijoutière ayant pignon sur rue, Susanne Dändliker laisse vivre son «autre» personnalité lors d’authentiques soirées gothiques, organisées dans des châteaux. Vêtue de corsets et de jabots, la Neuchâteloise traverse les siècles et passe du groupe de metal Rammstein au compositeur baroque Pergolesi.

04 juin 2019, 18:30
Le samedi, il n'est pas rare de voir Susanne Dändliker travailler en corset. Sa véritable transformation ne commence que le samedi soir...

Elle porte sa philosophie comme une parure, Susanne Dändliker: il faut profiter de la vie, parce qu’à la fin, la mort finit toujours par s’inviter dans notre histoire. Le résumé est aussi brut que réaliste, mais elle est littéralement dans la peau de cette femme aussi entière qu’attachante.

La bijoutière, véritable figure neuchâteloise, s’est fait tatouer ses deux préceptes préférés sur chacun de ses avant-bras. «Carpe diem» – «Cueille le jour» – se déchiffre à gauche. Tandis que sur son bras droit, «Memento mori» – «Souviens-toi que tu vas mourir» – rappelle que l’humain est mortel. Le premier est un appel pour tout le monde, le second est un rappel pour elle; les deux l’illustrent à merveille.

«Ces deux credos reflètent bien ma réalité», résume la bijoutière neuchâteloise, née… le jour de la Fête des morts. «Quand ma vie s’achèvera, je voudrais ne pas avoir de regrets.» Le regard pétillant...

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