Sur les vidéos qu’Arthur Henry publie sur internet, on le voit frapper en rythme les boutons fluos d’une étrange machine, tout en produisant des sons dont on a de la peine à se persuader qu’ils sortent bien d’une gorge humaine: basses grondantes et percussions diverses, imitations d’instruments, sur lesquelles il ajoute parfois des couches d’harmonies vocales aériennes et du rap.
Les créations atypiques du Chaux-de-Fonnier de 26 ans lui ont valu d’être sacré champion de Suisse de beatbox, catégorie loopstation (une machine qui permet d’empiler des boucles sonores), en mars dernier. Grâce à ce titre, qu’il a remporté pour la seconde fois, le musicien participera en août aux championnats du monde de la discipline, à Berlin.
"Il est content d'être là"
Dans son art, Arthur Henry mêle l’instrument le plus ancestral qui soit, la voix, avec la technologie de pointe. Grâce à son looper, il peut superposer et mettre en...