Il éclate de rire. Celle-là, on ne la lui a jamais faite. Les doigts ornés de grosses bagues, collier et bracelets zébrant gorge et poignets, Walter Gusmini a tout d’un tenancier de boîte de nuit. Ses longs cheveux désormais taillés, la barbe domestiquée au poil, il en impose. Mais sa blouse blanche de médecin généraliste fait la différence. Elle cache un type «timide et romantique» davantage enclin à écouter et à soigner son prochain qu’à répondre aux questions.
Se livrer: voilà un exercice qu’exècre le président de la Société neuchâteloise de médecine (SNM). «Ça m’angoisse», admet-il sous forme de demi-confession.
«Je n’ai aucun compte sur les réseaux sociaux, vous ne trouverez rien sur moi dans les moteurs de recherche, hormis les actions que je mène au nom de la SNM. Ce...