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Jacques Ditisheim, une partition sans fausse note

On lui doit l’entrée du jazz au Conservatoire de La Chaux-de-Fonds et du Le Locle. Percussionniste et pilote d’avion professionnel, il a embarqué l’institution dans ses années folles.

07 mai 2019, 13:05
Jacques Ditisheim a marqué la vie musicale du canton de Neuchâtel en brisant plusieurs tabous.

«Pour être un bon directeur, il faut connaître trois mots: oui, bravo et merci. Avec eux, on fabrique le terreau qui permet aux choses de se faire.»

Simple et redoutable, la méthode de Jacques Ditisheim. Grâce à elle, le Conservatoire de La Chaux-de-Fonds et du Locle a vécu ses folles années, entre 1996 et 2006.

«Ditis», comme on appelle le Chaux-de-Fonnier qui n’a de juif que le nom, «ce qui me permet de faire les pires blagues». Ceux qui doivent savoir que son grand-père a fondé le Conservatoire de musique de La Chaux-de-Fonds, que son oncle l’a dirigé, que sa mère était une grande pianiste, et que son père a dirigé une marque de montre connue, le savent déjà. Lui, n’affiche pas cet héritage familial. C’est un autodidacte.

Une «virtuosité» d’acrobate dans les airs

«J’ai besoin d’avoir mon os à ronger, dans mon coin.» Son os? Ses os! Car son...

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