Décontracté, Alexis Roussel déroule un discours bien rodé en glissant quelques clins d’œil humoristiques. À la tribune du Club 44, ce mardi soir à La Chaux-de-Fonds, il est question de bitcoins et de blockchains, notions clés du monde des crypto-monnaies, spécialité de sa société Bity, qu'il a créée à Neuchâtel. Mais c’est pour mieux parler de résistance à l’oppression, de nouvelles formes d’organisation, du risque d’un Big Brother toujours plus puissant...
Sweat à capuche ou costard-cravate
Car Alexis Roussel n’est pas qu’un geek (un mordu d’informatique). C’est également un homme de loi et un révolutionnaire dans l’âme. Une sorte de Robespierre du numérique. Mais un Robespierre suisse, qui préférerait éviter d’en passer par la Terreur.
“J’étais dernièrement en France à l’Assemblée nationale pour expliquer la réalité des crypto-monnaies. C’est important d’éduquer, je ne veux pas avancer dans mon coin et prendre les gens par surprise. Je voudrais éviter que...