«Alors il est où le Gros Louis?» avait demandé frétillant d’impatience Mc Solaar, lors de son premier passage au Chant du Gros en 2008, au Noirmont où il remontera sur la Sainte Scène vendredi prochain. «Il posait cette question, emballé et les yeux brillants, friand de contacts dans la simplicité», se souvient Gilles Pierre, âme et programmateur du festival. «Car il avait adoré apprendre les origines champêtres de la manifestation. L’histoire du paysan du coin, surnommé le «Gros Louis», qui avait prêté son champ à une poignée de jeunes – dont moi – fans de musique et de concerts, cela l’avait ravi.»
Aujourd’hui, il revoit avec émotion la confiance que ce brave Louis leur avait accordée, à lui et à ses potes, au début des années 1990. «Car décibels, rock’n’roll et drogue... Pour la génération de nos grands-parents, c’est un cocktail imprimé quand même en gras dans l’esprit de certains»,...